La couverture du dos chez le Texan

Pour caractériser une bonne couverture du dos chez un Texan, plusieurs éléments sont à prendre en compte. Je reprendrai ci-dessous chacun de ces facteurs en rappelant les critères donnés dans le standard officiel. Le corps : Le Texan doit être un pigeon trapu, robuste et ferme, à la poitrine développée. La longueur et la profondeur du sternum sont approximativement de 9 cm. La largeur de la poitrine est supérieure à la profondeur, ce qui donne un aspect super carré.

Ailes : Elles doivent être portées sur la queue, posées à plat ( éviter la forme en bateau ), serrées au corps, l’articulation antérieure est bien recouverte. Les ailes couvrent complètement le dos.

Queue : La queue doit être assez courte et tenue fermée : environ 15 cm de long, depuis l’arrière des pattes jusqu’à son extrémité. La largeur doit se rapprocher le plus possible de celle d’une plume. Elle est portée horizontalement, parallèle au sol à 7,5 cm de celui-ci. Elle ne doit pas dépasser de 2 cm l’extrémité des ailes et s’appliquer contre elles afin de ressembler le moins possible à une poignée de porte.

On doit avoir l’impression que le Texan va glisser dans la main quand on le tient correctement. En vue de dessus, un Texan idéal doit avoir des ailes bien posées sur la queue, s’arrêtant à deux centimètres en retrait de cette dernière.

La compacité et la quantité des plumes alaires doit laisser apparaître une zone dégagée au niveau du croupion et de la queue, d’une forme rappelant celle d’un triangle, ( Photo 2 ) dont il faut rechercher à minimiser la surface.

La musculature des ailes qui est fonction de l’activité du vol de nos Texans, a également un rôle bénéfique dans l’obtention d’un port convenable, c’est pourquoi, il n’est pas nécessaire de trop faciliter l’accès de nos pigeons aux nids, perchoirs, etc.., ce qui peut être pour eux un excellent exercice physique.

Chez le sujet de la photo 1, les ailes sont trop écartées et la mauvaise couverture du plumage alaire, laisse entrevoir une trop importante partie du dos. Autre point négatif, la distance qui va de la pointe des ailes à l’extrémité de la queue est nettement supérieure aux 2 cm recherchés.Le mâle Texan de la photo 2, présente une forme qui laisse deviner une bonne largeur et qui se réduit harmonieusement en direction de la queue où les ailes viennent se poser, en se touchant, mais sans se croiser.La zone de dégagement dont j’ai fait allusion précédemment présente une surface faible, grâce à une bonne couverture alaire.